vendredi 25 septembre 2009

Saucisses et lard à la giendre

ça c'est Bourguignon!

Saucisses et lard à la giendre
Ingrédients:
Des saucisses genre saucisses de Morteau, saussises de Montbeliard, saucisse de Francfort...
Du lard frais ou demi-sel
Un grand sac de *giendre
Du vin rouge

Dans une cocotte minute ou une grande cocotte, s'il y a beaucoup de monde, placez d'abord une couche de giendre, puis une couche de saucisses, puis une couche de lard en tranche épaisses, puis une couche de giendre etc...
Terminer par une couche de giendre, puis mouiller de vin rouge, jusqu'en surface.
Placer la cocotte a feu très très doux pendant une dizaine d' heures.
Sortir la charcuterie de la giendre la mettre sur un plat de service, accompagnée de pommes de terre vapeur.

*La giendre: est obtenue après la pressurage du "chapeau" d'une cuve formée par les peaux et pépins de raisins rouges, lorsque la macération est terminée, on tire le jus (qui est au dessous du chapeau) le "vin de goutte", puis on presse les peaux et les grains afin d'obtenir "le vin de presse", le présurage terminé, la giendre est donc sorti du pressoir et stockée pour la distillation industrielle.

Le raisiné de Bourgogne


Le raisiné de Bourgogne
Recette raisins: Résiné ou raisinet de Bourgogne; il s'agit en somme d'une confiture de raisin.

Préparation: 1heure 30minute

Ingrédients: 3kg de raisins (la couleur importe peu, selon les goûts).

Presser dans une terrine les grumes pour en faire sortir le jus et les pépins (Important les pépins).
Dans une autre terrine, les pulpes; jeter les peaux.
Faire bouillir le jus, avec les pépins, cinq minutes, le passer et le remettre dans le chaudron. Y ajouter les pulpes et leur poids de sucre. Cuire pendant deux heures. prendre soin d'écumer au début.

*Pendant l'occupation allemande, en raison de la pénurie de sucre, on fit du résiné simplement en faisant bouillir et réduire considérablement. Cette pratique est , bien entendu abandonnée.

On fait aussi du raisiné en ne conservant que le jus auquel on ajoute d'autres fruits: poire, pommes, coings... mais la recette initiale, du siècle dernier ne comporte que du raisin.


^_^
Mellecey (71), la nature s'affole~~!!! les vendanges s'achèvent, les dernière tomates murissent au jardin et le cerisier est en fleur...
Vu au domaine -Mellenotte Jean-pierre et Pascal-

Cuvage 2009


Cuvage 2009
Vin de presse (bac sous pressoir)

Vendanges 2009 - cuvage -


Vendanges 2009 - cuvage -
Pressoir à pneumatique et tapis roulant

Vendanges 2009 - cuvage -


Vendanges 2009 - cuvage -

Vendanges 2009 - cuvage -


Vendanges 2009 - cuvage -
Montée des raisins blancs dans le pressoir

Vendanges 2009 - cuvage -


Vendanges 2009 - cuvage -
Macération rouge "à cuve ouverte" (2)

Vendanges 2009 - cuvage -


Vendanges 2009 - cuvage -
Macération rouge "à cuve ouverte"

La toiture végétale - J'♥♥♥


La toiture végétale est une alternative aux toitures traditionnelles composées de tôles, d'ardoise et de tuiles. C'est une toiture qui suscite bien des engouements parce que premièrement, le respect de l'environnement occupe de plus en plus de place dans nos vies quotidiennes, et deuxièmement, c'est une alternative qui allie à la fois beaucoup d'avantages avec des matériaux presque entièrement naturels. Ce type d'écotoit est composé de quatre parties distinctes : une enveloppe d'étanchéité composée soit de caoutchouc, soit de bitume, une couche de purification et de drainage fait de cailloux et d'argile, un substrat sur lequel vont pousser les végétaux et enfin la dernière couche pour les végétaux.
Ce type de toiture est surtout préférable pour des toits plats ou dont l'inclinaison ne dépasse pas 35°, sinon on parlera plutôt de mur vert ou végétal. Ce concept n'est pas nouveau et remonte même à des milliers d'années, certains indiens d'Amérique du Nord utilisent depuis toujours cette manière traditionnelle pour recouvrir leur habitation. Mais cette ancienne méthode est très contraignante car étant donné que la couche supportant les végétaux est en terre, elle devient très lourde à cause des pluies. À titre d'exemple, sachez que si on utilisait cette méthode pour recouvrir un toit d'environ 100 m², il pèserait environ 40 tonnes !
Certains pays utilisent depuis longtemps cette méthode, surtout dans les pays du Nord de l'Europe du fait que la nouvelle technique faisant appel au bitume et au caoutchouc permet beaucoup plus de souplesse sans trop changer la structure de la maison.

Avantages de la toiture végétale

C'est surtout les avantages pratiques qui la sortent du lot : la rétention de la poussière, l'isolation phonique car la terre est parmi les isolants les plus efficaces qui existent, l'augmentation des espaces verts, l'oxygène dégagé par les plantes contribuent à la santé des habitants, une meilleure filtration d'eau de pluie car des études ont montré que la toiture verte retenait jusqu'à 50 % d'eau par rapport aux toits traditionnels. Il ne faut pas négliger sa gestion de la chaleur, on s'est aperçu que la température d'un toit traditionnel pouvait atteindre les 60°C alors que celui du toit végétal reste entre 15 et 20°C.


a voir:


*Introduction au toit végétale
*Côté maison


La toiture végétale - J'♥♥♥

La maison en fuste - j'♥♥♥ -


Fuste est le nom féminin désignant les maisons construites en rondins de bois brut ou de madriers, empilés les uns sur les autres afin de constituer des murs étanches et solides.

Les maisons en fuste, fabriquées par un procédé artisanal selon la méthode norvégienne procurent un milieu d'habitation écologique et dépourvu d'allergènes, et il va de soi que chaque chalet en fuste fabriqué de façon artisanale est aussi unique que hors pair. Suivant la méthode norvégienne, ces maisons sont normalement construites de rondins de bois brut de diamètre compris entre 28 et 42cm ou de madriers taillés artisanalement et d'épaisseur de 21cm, voire de poutres taillées de façon artisanale.

Chaque tronc ou fût, simplement écorcé, conserve sa forme, ses courbures, et vient épouser celui qui le précède. La technique d'ajustage consiste à tracer chaque fût en suivant la forme de celui qui le précède, puis à le creuser sous sa face inférieure de manière à permettre le croisement à l'angle du mur et l'encastrement en long sur le bois précédent.

*Avant la "fuste", le bois "d'empilage"

La technique de la fuste avait pratiquement disparu en France. Elle a été réintroduite dans les années 1980 à partir de l'Amérique du Nord. En fait, le meilleur réservoir de savoir faire reste l'Estonie et les pays nordiques au sens large (Suède, Finlande, Norvège sans oublier le Canada et l'Alaska) où elle a toujours été pratiquée avec de nombreuses variantes dans les entailles, les modes de calfeutrage, les entourages de fenêtres, etc.

Inconvénient:Le prix... en effet étant donné que, la maison en fuste de haute qualité est fabriquée artisanalement, cela explique pourquoi la fuste fabriquée manuellement coûte naturellement nettement plus cher que les chalets en bois ou les maisons en bois, fabriqués de poutres taillées industriellement, à la fraise et rassemblées de manière industrielle, devenus déjà coutumiers dans des parties du sud- ou du ouest d'Europe.
La méthode de fabrication comme tous les matériaux utilisés sont 100% écologiques et sans conséquence sur l'effet de serre.
Les substances utilisées pour la protection du bois ne font pas exception en la matière: les huiles naturelles et le goudron de bois sont tels qu'ils étaient utilisés il y a plus de 1000 ans déjà. Même s'il est vrai que de telles substances de protection du bois coûtent un peu plus cher que les peintures et les vernis de synthèse. Toutefois, il n'existe rien de meilleur en la matière pour protéger le bois contre le vieillissement. Il faut également mentionner que les huiles et le goudron naturels ne nuisent pas à la santé.
 La maison en fuste - j'♥♥♥ -

Viel enjambeur "Gadan"

*-*-*

Excellent, pratique maniable, mécanique simple, et surtout très faible consommation en carburant!!!
^^
Tracteur "Gadan" après rognage

Viel enjambeur "Gadan" après rognage vigne

^^

Mon rêve!!!


J'aime beaucoup les yacks je trouve ça génial et très beau!!!
Mon rêve.............. en possédé quelque un un jour (-:
Mwouaissssssss faux bien rêver (-:



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Race bovine: la salers


La race de Salers a été sélectionnée dès le XIXéme siècle sur la région volcanique du Massif Central.

Une race "tout terrain":Sa rusticité héritée en partie des conditions de milieux dans lesquelles elle a été sélectionnée, lui permet de s'adapter aux différents types de conduite.
Avec ses ongles noirs et ses excellents aplombs, la Salers peut marcher longtemps, sur n' importe quel terrain caillouteux ou humide, sans boiterie. Elle peut également supporter de très longues périodes en stabulation entravée, même sur caillebotis. Cette qualité la fait apprécier aussi bien dans les élevages les plus intensifs que dans les plus extensifs.
Sa robe acajou, sa rusticité, la légère pigmentation de ses muqueuses, lui permettent une excellente résistance à la chaleur (Texas, Portugal), en évitant les gerçures au pis et les affections oculaires.
Son poil frisé poussant très bien en hiver lui permet de résister aux grands froids (Canada, Rocheuses).
Rustique, la Salers mobilise ses réserves en période de disette pour assurer une lactation suffisante à son veau.. Elle les reconstitue rapidement en période d'herbe: les expérimentations ont ainsi démontré que les fortes variations de poids des vaches de Salers selon les saisons et le stade de la lactation.
Les qualités maternelles de la vache Salers permettent de garantir la production d'un veau lourd sevré par vache et par an, sans complémentation, et en toute tranquillité au moment des vêlages.
Les résultats nationaux du contrôle de performance en ferme font apparaître que l'intervalle moyen vêlage-vêlage est de 379 jours et ce, malgré une longévité importante. 12% des vaches ont plus de 10 ans. Ces performances font de la Salers la championne en matière de productivité numérique.

*La Salers noire – La race de vache Salers est bien connue du public et appréciée, entre autres, pour sa couleur rouge et ses cornes majestueuses en forme de lyre. Cependant elle revêt parfois une robe d'ébène non moins séduisante et non dénuée de qualités.
Alors que certaines races bovines françaises ont tendance à disparaître, la Salers à robe noire, qui vient du fond des âges, a été sauvée «in extremis» par un petit nombre d'éleveurs passionnés.
Cette Salers noire, anciennement connue, a semble-t-il été délaissée au XIXème siècle par un certain Tissandier d'Escous (*) connu comme le précurseur de la sélection en race SALERS a donné l'orientation actuelle à son standard en éliminant les différentes variantes de la race Auvergnate pour privilégier la seule couleur rouge. Cette variante de la race a surgi de tout temps dans plusieurs troupeaux des hautes vallées cantaliennes. La couleur noire de sa robe, de sa corne et de ses muqueuses correspond en fait à un gène simple dit «dominant» propre à cette race rustique. Contrairement à certaines idées reçues, le terme «dominant» n'a rien à voir avec le nombre d'animauxà robe rouge (l'immense majorité en race Salers) qui eux possèdent un gène dit «récessif».


Fromages AOC Salers "clik"

race bovine: la Normande

race bovine: la Normande
La Normande se reconnaît d'abord par sa robe tricolore, panachée de blond, marron-fauve et blanc (et non pas noir et blanc comme tout le monde le pense).
Le regard doux de la Normande est accentué par des cils blancs systématiquement mis en valeur par des tâches marrons autour des yeux ses « lunettes ». Ses autres caractéristiques sont sa grande taille, avec 1,40 en moyenne au garrot, son physique robuste (poitrail et hanches larges, museau « coup de poing »), et la taille de sa mamelle. Ses muqueuses sont le plus souvent de couleur foncée. Ses cornes sont blanches, courtes, et recourbées vers l'avant. D'une manière générale, cette vache laitière est très appréciée des éleveurs pour sa rusticité, et notamment sa facilité de vêlage. Son poids se situe entre 700 et 800 kg (autour de 1.650 livres).
la Normande se distingue de toutes les autres vaches laitières françaises par son lait très riche en protéines, grâce auquel le camembert est devenu un des fromages "le fromage ?" le plus connu au monde.
En plus de sa production record (environ 6.000 kg par an), elle donne de beaux veaux et est appréciée pour sa viande.
Certains affirment que la Normande descendrait tout droit d'une race amenée par les Vikings aux IXème et Xème siècles. Selon des spécialistes plus sérieux, il n'en serait rien ... La Normande a d'abord été connue sous le nom de Cotentine avant d'être croisée avec des taureaux venus d'Angleterre.

Race bovine "La Montbéliarde"

Race bovine "La Montbéliarde"
Le nom de la race "Montbéliarde" est déposé en 1872 par un paysan anabaptiste venu du canton de Berne, établi dans le village de Couthenans en Haute Saône, dénommé Joseph Graber. La "Montbéliarde résulterait du croisement entre une vache " Simmenthal" d' origine Suisse et une "Fémeline" d' origine Franc Comtoise. Il y a eu aussi dans la même période croisement entre des Simmenthal et des " Touraches" (vaches vivant en montagne du Haut Doubs et du Jura).
On la reconnais une robe pie rouge aux taches bien délimitées, à la tête blanche (ainsi que le ventre, les membres et la queue), et à muqueuses claires. Les cornes sont courtes, en croissant.
C'est une vache de grande taille. (1,46 m de hauteur au sacrum et 700 kg pour les femelles).

La Montbéliarde doit sa forte implantation à ses remarquables qualités laitières: +de 6000 kgs de lait par an. Son lait sert à fabriquer le gruyère français, le comté et le vacherin du Haut Doubs.

race bovine "la Tarentaise"

race bovine "la Tarentaise"
La Tarentaise, également appelée Tarine, se reconnaît d'abord à sa robe fauve uniforme, qui peut légèrement varier d'un jaune foncé à un rouge léger.
Cette vache est typiquement française, son nom vient de la vallée de la Tarentaise (en Savoie, non loin d'Albertville, le long de l'Isère), mais elle doit néanmoins ses origines à des bovins bruns indo-asiatiques. Elle a pris son nom de Tarentaise en 1863, et son livre généalogique ("herd-book") a été créé en 1888.

Ses lèvres, ses naseaux et son mufle sont noirs, et sa tête, surmontée par des cornes aux extrémités noires, comporte un front large. Ses jambes étant plutôt courtes, elle est de taille moyenne, soit 1,30 mètres au garrot (4 pieds 1/4), pour environ 550 à 600 kg (1.200 livres), ce qui en fait une vache plutôt plus petite que les autres vaches d'origine française, mais de taille équivalente aux vaches anglaises.
La Tarentaise est une vache calme qui acceptera facilement que vous vous approchiez près d'elle, et sa curiosité la conduira peut-être à vous flairer tranquillement.

La Tarentaise est élevée pour ses capacités laitières (4.500 kg de lait par an) et fromagère : son lait riche en matières grasses et azoté ont donné aux Français des fromages tels que l'emmental et la tomme de Savoie, mais aussi le beaufort, fromage également à pâte cuite et à la saveur plus relevée que les autres fromages de la même famille.

C'est une montagnarde, elle est bien adaptée aux variations de température et aux terrains accidentés. Sa corpulence plus faible que beaucoup d'autres laitières lui permettent également d'avoir de bonne capacités d'endurance, les grandes randonnées ne lui faisant pas peur. Ses qualités lui permettent d'être embauchées l'été comme travailleuses saisonnières dans les stations de ski françaises, où elles veillent à l'entretien des prairies pentues qui constitueront les pistes de ski.

Les vaches

Les vaches

La vache fait partie des ruminants.
La vache est un animal cornu, c'est bien connu! Les cornes sont creuses et persistantes (elle ne tombent pas comme celles des cerfs), et peuvent avoir plusieurs formes et plusieurs couleurs différentes, qui permettent souvent à elles seules de reconnaître les différentes races de vache. La longueur des cornes peut servir à déterminer l'âge de la vache.
Souvent aussi, on peut voir des anneaux sur les cornes : à chaque mise bas (quand la vache donne naissance à un veau), un sillon se forme à leurs bases, formant comme une bague creusée.
De plus en plus souvent, pour éviter qu'elles se blessent entre elles, les éleveurs coupent leurs cornes aux vaches. C'est pour ça que l'on voit de plus en plus de vaches sans corne, ou avec le bout des cornes coupé.
Enfin, il est important de rappeler le fort symbolisme associé aux cornes depuis des milliers d'années. Les gaulois ou les vikings ont porté des casques à cornes, pour afficher leur puissance physique, ainsi que les "cornus" corne a boire des Vikings et des Gaulois.

Chaque vache a une mamelle, donc dire " les mamelle de la vache " est absurde et chaque mamelle compte quatre pis. Chaque pis (que l'on appelle aussi "tétine") est constitué de quatre "quartiers" au sein desquels les cellules qui sécrètent le lait sont regroupées en grappes et reliées à des canaux. Ceux-ci arrivent dans une citerne, qui peut contenir 30 à 40 centilitres, et qui est située à la base du pis. Cette citerne est raccordée au trayon, qui est le couloir qui mène le lait jusqu'à la sortie du pis.La vache, pour faire du lait, a besoin de faire naître un veau. C 'est la naissance du veau qui déclenche la lactation, même dans les élevages les plus modernes ! La lactation dure en général dix mois, et la quantité de lait produite suit théoriquement la croissance du veau. Après ces dix mois, la vache est tarie pendant deux mois, à l'issue desquels..... elle vêle, un nouveau veau, et c'est reparti pour une nouvelle année.
Il y a des vaches spécialisées pour faire le lait. Ce sont les vaches laitières. Elles se distinguent des vaches bouchères et des vaches rustiques par la taille de leurs mamelles.
La vache a des yeux tout ronds et son regard est toujours très doux. Il paraît que la vache voit tout en très grand, et que c'est pour ça qu'elle a souvent peur quand on s'approche d'elle trop brusquement; il faut toujours s'approcher doucement d'elle en tendant la main vers son mufle pour le caresser. Certaines vaches se reconnaissent à leurs yeux ou à leurs lunettes.

On utilise le terme "robe" pour désigner la couleur et l'épaisseur des poils de la vache.
C'est le premier signe distinctif qui permet de savoir à quelle race une vache appartient, mais cela permet aussi au fermier de reconnaître chacune de ses belles.

La queue de la vache est fine et mobile, et elle se termine par un "toupillon", qui est une touffe de poils ébouriffés. Pour savoir comment le cœur de la vache bat, l'éleveur peut prendre son pouls en serrant le bas de la queue. Mais, en fait, cette queue est un instrument dont la vache se sert tous les jours pour chasser les mouches qui tournent trop souvent autour d'elle.

A voir: Comment la vache fabrique-t-elle du lait ?


jeudi 16 juillet 2009

Race caprine - La Chèvre des Pyrénées -


Race caprine -  La Chèvre des Pyrénées -
La chèvre de race pyrénéenne est une chèvre autochtone à poil long souvent noir, qui peuplait traditionnellement toute la chaîne, du haut Conflent aux Pyrénées-Atlantiques, où elle était réputée pour la richesse de son lait et l'aptitude laitière de certaines de ses souches. Présente en petites troupes de 5 ou 6 dans les troupeaux d'ovins à vocation viande, elle constituait, en estive, un apport de lait frais nécessaire pour le berger et ses chiens.

Grande taille, ossature solide, pelage mi-long à long, rusticité générale. Tête Forte et massive, oreilles lourdes, horizontale à tombante, barbe chez les deux sexes ;cornes rectilignes en arrière, légèrement arquées et divergentes chez la femelle ou bien cornes de type « corn de boc » chez certaines femelles; cornes développées chez le mâle. Pelage Demi-long à long, poil raide ; frange frontale fréquente (surtout chez les mâles).De couleur variable : noir à blanc (marron foncé ou fougère sèche, laurèze, chocolat, miel, blanc crème), robe unie ou de plusieurs couleurs, poil clair souvent localisé (tête, ventre, pattes), Plastron traditionnellement noir à brun foncé avec du poil clair localisé.

Extrêmement rustique, la race chèvre des Pyrénées est parfaitement adaptée aux territoires de montagne. Habituée aux parcours accidentés et difficiles, elle entretient et participe à la valorisation et à la sauvegarde de ces espaces, tout en générant des produits de qualité, et très diversifiés (chevreaux vendus à Pâques ou à la descente d'estive, fromages fermiers à pâte lactique ou tommes des Pyrénées pures ou en mélange).
L'intérêt de préserver spécifiquement la Chèvre de race pyrénéenne est donc multiple : socio-économique (production de chevreaux et de lait/fromages, diversification des exploitations), environnemental (entretien de zones marginalisées menacées par la friche, biodiversité), culturel (race à fort caractère patrimonial).

*anecdote: Entre 1870 et 1930, certains chevriers béarnais se rendaient à Paris et dans le Nord de la France pour vendre le lait directement au consommateur. Vers 1900 on comptait environ 1 500 chèvres des Pyrénées dans les rues de Paris. Ce petit métier disparut progressivement après la première guerre mondiale, avec l'apparition de l'automobile, l'intensification de la circulation et les progrès des techniques de conservation et de transport des produits laitiers.

Race caprine - La saanen -


Race caprine - La  saanen -
Originaire de la vallée de la Saane, en Suisse, la chèvre Saanen a été implantée dans de nombreux pays. Elle est la deuxième race laitière française pour son effectif avec 111 689 femelles inscrites au Contrôle Laitier Officiel en 2002 qui représentent 45 % des chèvres contrôlées (source : France Contrôle Laitier). On peut la considérer comme la race caprine laitière la plus répandue dans le monde.

La Saanen est une chèvre à poil court, dense et soyeux. La robe est uniformément blanche. La tête a un profil droit. La poitrine est profonde, large et longue, caractérisant une grande capacité thoracique.

L'épaule est large et bien attachée, le garrot fermé et bien en viande. Les aplombs sont corrects et les allures régulières. La mamelle est globuleuse, bien attachée, très large à la partie supérieure. C'est une race à fort développement : 50 à 90 kg pour les femelles, 80 à 120 kg pour les mâles.

Race caprine - La Poitevine -


Race caprine - La Poitevine -
Les chèvres Poitevines font l'objet d'un plan de sauvegarde et de développement mit en place par l'ADDCP (Association pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine) . Alors que leur effectif représentait quelques centaines d'animaux il y a une dizaine d'années, les efforts des membres de l'association semblent porter leurs fruits car le cap des 2000 animaux est actuellement franchi.La poitevine ne manque pas de qualités bien qu'elle ne pavoise pas sur les podiums des "plus grosses laitières toutes catégories".Ses principaux atouts étant une rusticité à presque toute épreuve favorisant son élevage en plein air intégral, sa capacité à très bien valoriser les fourrages grossiers permettant de limiter les apports de concentrés tout en assurant une production laitière satisfaisante, la richesse de son lait au rendement fromager exceptionnel qui serra transformé en fromages d'une finesse incomparable, sans oublier sa douceur de caractère et son élégance..

Chèvre de format moyen à grand, d'aspect longiligne.Le mâle peut atteindre 75kg, la femelle pèse entre 40 et 65 kg.Sa taille au garrot est de 70 à 80 cm.
La robe est de couleur brune, plus ou moins foncée, presque noire dite "en cape de Maure".Les poils sont demi-longs sur le dos et les cuisses.La face intérieure des membres, le dessous du ventre et de la queue sont blancs ou très clairs.La face comporte une raie blanche de chaque côté du chanfrein encadrant une tête fine, triangulaire, expressive.
La chèvre poitevine est avec ou sans cornes, avec ou sans barbiche et pampilles.Le dos est droit, les onglons noirs sont très résistants.

Race caprine - La chèvre Alpine - Race caprine - La chèvre Alpine - La chèvre alpine, comme son nom l'indique, est originaire du massif alpin. Le be

Race caprine - La chèvre Alpine -

 Race caprine  - La chèvre Alpine -
La chèvre alpine, comme son nom l'indique, est originaire du massif alpin. Le berceau de la race se situe en Savoie où elle conserve un cheptel notable. C'est la race la plus répandue en France avec 55 % des chèvres inscrites au Contrôle Laitier Officiel en 2002 soit 136 826 femelles.
Rustique, très appréciée pour ses qualités laitières et d'élevage, la race Alpine s'adapte aussi bien en stabulation qu'en pâturage ou à la vie en montagne.
La robe est de couleur variable. Elle passe du blanc pur au blanc taché de fauve, de gris, de brun, de roux ou de pie. L'Alpine est une des races de chèvres laitières les plus retrouvées au Québec.
Elle est très laitière, raffinée et de très grande taille. La bouc adulte pèse entre 68 et 86 kg, alors que le poids moyen de la chèvre se situe entre 60 et 73 kg. Les individus mesurent généralement entre 81 et 91 cm au garrot. Ses oreilles sont dressées.

Les ovins et les caprins


Les ovins et les caprins
Brebis et chèvres furent d'abord des productrices de lait, mais la toison de laine fut toujours appréciée pour sa douceur, sa chaleur, comme vêtement, comme couverture, et servit aux orpailleurs pour récolter dans les ruisseaux les pépites d'or.
La peau de chèvre fut toujours appréciée pour sa souplesse et sa solidité. La fabrication des parchemins en faisait, avec les cuirs d'autres animaux, une grande consommation
Du point de vu physiologique se sont des bisulques ruminant, comme les bovins.Alors que la mamelle bovine possède 4 trayons, chèvres et brebis n'en ont que deux.
Chèvres et brebis ont un cycle œstral du type saisonnier. L'activité sexuelle se manifeste à l'automne, et pour certaines races au printemps. La durée de cette période est variable selon l'état d'embonpoint, l'alimentation, le climat et la race.la durée totale du cycle est de 14 à 19 jours, celle de l'œstrus de 24 à 48 heures.
La durée de gestation est de 5 mois. Le bélier peut assurer sa fonction reproductrice dès l'âge de 15 mois , dans les races les plus précoce, de 18 à 20 mois dans les races tardives. Son ardeur génésique est telle qu'il peut féconder jusqu'à 7 brebis par jour, 90 à 120 par saison.
Le bouc est encore plus prolifique. Il peut saillir 25 à 30 chèvre par jour, d'octobre à fin novembre.La tonte des moutons à lieux au printemps et pendant des siècle les hommes ont été vêtus de laine dont la production était capitale au moyen-âge.
Si les chèvres et les brebis continuent a être productrice de lait,le but de l'élevage est de produire de la viande, qui a tendance à devenir un produit de luxe: l'agneau prime sur le marché plus que le cabri. La aussi le jeune mâle est plus présent aux abattoirs,
La laine véritable est un produit de luxe, quand elle sert à tisser ou à tricoter, Plus le produit est coûteux, plus il a du succès!
Pour rester dans la note il faut parler des ovins et des caprins comme animaux à fourrure. La tannerie est l'art de faire du cuir, la pelleterie celui qui consiste à faire d'une peau une fourrure,ces deux art sont vieux comme le monde, ou presque. La fourrure, protection indispensable à nos ancêtres, est devenue une parure qui, à travers les siècles, garde un attrait incontestable par le confort qu'elle apporte ou par sa beauté ornementale. Les fourrures de chèvres furent longtemps utilisées en tapis; de descentes de lit, elles sont devenues vestes ou manteaux, au début du vingtième siècle, la chèvre de Mongolie, longue, frisée en petite boucles en tire-bouchon, fut très à la mode en cols, toques, couverture, tapis, etc...la mode passa, mais elle revient,
Le mouton ordinaire, ou plutôt sa toison, est utilisée en vêtement, maroquinerie, chaussure tapis, couvertures, housse de voiture... on l'utilise tel quel ou plus ou moins rasée, on la teint, on la décolore.

ORIGINE ET DOMESTICATION DE LA CHEVRE


ORIGINE ET DOMESTICATION DE LA CHEVRE
La chèvre partie intégrante de la révolution agricole du Néolithique

Il y a 10 000 ans, au niveau du Croissant Fertile en Moyen Orient, l'agriculture et l'élevage révolutionnent le mode de vie des humains. La chasse et la cueillette sont complétées par l'élevage d'animaux domestiques ainsi que par la culture de céréales et de graines de légumineuses. Ces concepts sont alors entièrement nouveaux après presque trois millions d'années de prélèvements directs de l'homme dans la nature. C'est une véritable révolution, l'homme n'est plus tributaire des résultats aléatoires de sa cueillette et de sa chasse.

Le premier animal domestiqué depuis presque 15 000 ans est le chien. Il est considéré comme animal de protection et comme auxiliaire pour la chasse. Mais le premier animal de rapport domestiqué est la chèvre. Cela signifie qu'elle peut vivre en captivité et s'y reproduire.

Les chèvres ont accompagné les premiers éleveurs il y a 10000 ans dans leur quête de nouveaux territoires. Robustes et endurantes, elles constituaient une fontaine ambulante de lait frais et servaient aussi au troc dans le commerce naissant. Trois foyers de domestication des chèvres ont été mis en évidence : dans la région du croissant fertile et en Asie.

Moins de mille ans plus tard, se produit la domestication des ovins. Ovins et caprins ont toujours été des espèces associées. Leurs espaces et conditions de vie sont très comparables. Toutefois, les chèvres résistent mieux au milieu sec voire même aride, mais s'adaptent moins bien au milieu froid et humide. La domestication des autres espèces, bovins/porcins/équins, s'est produite quelques milliers d'années plus tard mais les mouvements migratoires de ces espèces ont été moins importants que pour les caprins. Par comparaison, l'histoire génétique des vaches, également domestiquées au néolithique, montre que l'élevage de cette espèce plus exigeante était pratiqué par des éleveurs sédentarisés. Selon plusieurs auteurs, les chèvres ont accompagné les premiers éleveurs dans leurs premières migrations. En attestent les nombreux sites où l'on a trouvé des restes d'ossements de chèvres. Bien que les caprins soient très présents sur le pourtour méditerranéen, et que leur importance soit grande dans les zones méridionales de la France, les civilisations néolithiques de l'ouest et du centre ouest connaissent également bien la chèvre. Elles l'associent souvent à d'autres espèces.


La souche des chèvres européennes

Les chèvres commencèrent à s'étendre sur toute l'Europe au fur et à mesure des conquêtes romaines. Les peuples du nord, les Vikings en particulier, découvrirent les chèvres lors de leurs raids en Europe Occidentale ou le long des grands fleuves russes. On peut estimer qu'au Moyen-Age toute l'Europe connaissait et élevait des troupeaux de chèvres. Contrairement aux moutons qui constituèrent rapidement des grands troupeaux, les chèvres restèrent jusqu'au début de notre siècle des bêtes proches des familles, formant des groupes de quelques unités ; les fermières aimant toujours les avoir sous la main pour les traire, elles vivaient près des habitations, se nourrissant ça et là sur les talus, dans les friches.

Petit à petit et à travers toute l'Europe, des races spécifiques aux régions virent le jour ; mais le nombre de ces nouvelles races resta toujours modeste, rien à voir avec celui des races ovines. Parmi les races anciennes reconnues, on peut citer l'Alpine qui s'installa dans tous les pays de l'Arc Alpin, la Pyrénéenne qui se développa sur le versant espagnol autant que sur le versant français. A Malte, on peut encore voir une race locale appelée « chèvre de Malte » qui ressemble beaucoup à ce que devait être la chèvre de la Grèce antique, selon les documents trouvés dans les fouilles.

lundi 23 mars 2009

Vins de Mercurey


Vin de Mercurey 1
Terroirs
Les vignes se situent entre 230 et 320 mètres d'altitude. Elles s'étendent sur les marnes et les terrains marno-calcaires de l'oxfordien. A l'est, calcaires et marnes.A l'ouest, une structure jurassique et un socle cristallin recouvert de grès. Toute une partie du vignoble appartient au bathonien. Sur ces terres blanches et calcaires, ou rouges et argileuses, la vigne trouve de chaleureuses affinités.
Situation
Au coeur de la Côte Chalonnaise à 12 kilomètres de Chalon-sur-Saône, Mercurey est l'une des plus importantes appellations viticoles de Bourgogne. Protégé des vents humides, par ses coteaux rappellant le Val d'Or si bien nommé, le vignoble s'étend aussi sur le village de Saint-Martin-sous-Montaigu. L'appellation d'origine contrôlée a été instituée dès 1923.

Production
Rouges : 580 ha (dont 154 ha en premier cru).
Blancs : 75 ha (dont 16 ha en premier cru).

Caractères des vins
Rouge : souvent profond et d'une teinte rouge rubis, ce vin évoque la framboise, la fraise, la cerise, un fruit croquant. L'âge lui donne des accents tirant sur le sous-bois, sur des arômes épicés de tabac et de fèves de cacao. En bouche, un vin entier, riche de corps et de fruits. Les tanins peuvent apporter quelquefois une fermeté minérale dans leur prime jeunesse. Jolie rondeur charnue à maturité.
Blanc : orné de reflets verts, c'est le doré du Chardonnay qui amène des arômes de fleurs blanches (aubépine, acacia), de noisettes et d'amandes, d'épices (cannelle, poivre).


Cette appellation comporte 32 climats classés en premier cru. Communes de production : Mercurey et Saint-Martin- sous-Montaigu.
Les appellations Mercurey et Mercurey Premier Cru peuvent être suivies ou non du nom de leur climat d'origine.

Climats classés en Premier Cru
Commune de Mercurey :
Clos Marcilly
Les Puillets
Les Saumonts
Les Croichots
La Cailloute
Les Combins
Les Champs Martin
Clos des Barraults
Clos des Myglands
Le Clos l'Évêque
Clos Voyens
Grand Clos Fortoul
Clos des Grands Voyens
Les Naugues
Les Crêts
Clos Tonnerre
Les Vasées
Les Byots
Sazenay
La Bondue
La Levrière
La Mission
Le Clos du Roy
GriffèresLes Velley
Clos Château de Montaigu
Les vignes de Maillonges.

Commune de Saint-Martin-sous-Montaigu :

Les Montaigus
Clos des Montaigus
Les Fourneaux
La Chassière
Les Ruelles
Clos de Paradis.

Syndicat Viticole de Mercurey "clik"

Vin du Jura le "Poulsard"


Vin du Jura le "Poulsard"

Un cépage rouge du Jura

L´origine de ce nom est incertaine. Il pourrait cependant venir du mot local plousse, ou prunelle, dont les fruits ressemblent à s´y méprendre avec ceux de ce cépage, typiquement jurassien.

Ce cépage se plaît particulièrement sur les terres fortes de marnes ou d´argiles du Trias et du Lias.

Il est non seulement sensible aux gelées tardives, mais aussi à la coulure, et autres trop grandes chaleurs de l´été. C´est donc un cépage capricieux dont les récoltes peuvent varier profondément.

Le vin est d´une robe rouge peu soutenue, qui en vieillissant vire aux teintes pelure d´oignon. C´est un vin d´une grande finesse aromatique, au goût fruité (petits fruits rouges: groseille, fraise ou framboise), sous-bois, fumée. Il peut se conserver quatre à huit ans.

Servez le plutôt frais, et il accompagnera avec bonheur vos entrées, viandes rouges, volailles, ou fromages.

Sur la route touristique des vins du Jura "clik"

Blanc + rouge = rosé!!!????....NON!!!!


Blanc + rouge = rosé!!!????....NON!!!!
Fin janvier, les 27 États membres ont voté un projet de directive autorisant le mélange de vin rouge et de vin blanc pour produire du rosé.

Le rosé traditionnel est produit à partir de raisins rouges dont la pulpe et la peau sont macérées pendants une durée courte, de 6 heures à une journée. Le rosé, c'est quelque chose de très subtil qui a beaucoup d'arôme.
C'est tout un savoir faire, un travail de vinification méticuleux...ce coupage, ce n'est même plus du rosé... cette pratique existe à l'étranger, mais préservons le savoir faire de nos vignerons, et que le rosé reste un vin de saison.

Cette réforme s'inscrit dans un contexte plutôt positif pour le rosé alors que ses ventes sont en plein essor, à la différence du marché du vin rouge et du vin blanc. Sa consommation est en effet passée de 8% à 22% de la consommation totale des vins en France durant les quinze dernières années, selon le CIVP.

C'est sûr que certains négoces vont profiter de la manne, en produisant du rosé toute l'année, pour des raisons évidement lucratives!!!

sauvons le rosé... le vrai!

Réagissez!!! "ici"

La cave à vin



Élément primordial dans la conservation du vin, la cave lui permettra de mûrir, de développer ses arômes dans les meilleures conditions.

Le vin est une denrée fragile, il doit être conservé dans d'excellente conditions :
- la température est fraîche et constante, le plus près possible de 11°C.
- l´hygrométrie 75% environs : une cave trop humide entraîne la moisissure de l´étiquette. Dans le cas contraire, les bouchons se dessèchent, et le niveau du vin risque de baisser.
- l´aération est suffisante, mais contrôlée : une légère ventilation, mais pas de courants d´air.
- l´éclairage est faible (jamais de néons) pour ne pas dénaturer le vin.
- la cave est à l´abri des odeurs fortes (fuel...), et des vibrations (train, routes à grande circulation) - il existe, au cas, où des casiers qui absorbent les vibrations-
- les bouteilles doivent être rangées horizontalement afin que le vin soit en contact avec le bouchon.
- les vins blancs sont placés vers le bas : la température y est la plus fraîche.
- les vins vieux ou à vieillir sont rangés à mi-hauteur : les écarts de température y sont moindre.


La cave à vin

Le tonneau

Le tonneau

Le tonneau fut inventé et conçu par les Gaulois, ceux-ci trouvant les amphores des Romains trop fragiles.

Le mot tonneau vient du celte tonna, qui désigne successivement une outre de peau, un vase, et le tonneau lui même.

Les différentes contenances suivantes sont encore en usage :
le petit fût (50 litres)
la pièce (220 litres)
la demi pièce (110 litres)
la fillette (134 litres)
la pipe (400 litres)
la tonne (1000 litres)
le foudre (1150 litres)

Et dans la région bordelaise le tonneau fait 900 litres, soit quatre barriques.

A savoir que la contenance des bateaux, mesurée en tonneaux, a pour origine la barrique bordelaise

vendredi 6 mars 2009

bouteille 2

La Bordelaise: Elle est par définition celle qui habille les vins de Bordeaux, dite la CIVB. Elle a été créée par le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB). Dans le Bordelais, elle est également appelée "Frontignan". Elle a une contenance de 75 cl., à l'épaule l'inscription "Bordeaux" est gravée et répétée 3 fois et frappée des "croissants" entrelacés qui figurent sur les armes de la ville. Elle existe en teinte verte pour les vins rouges et blancs secs et en teinte mi-blanc pour les vins liquoreux. Il existe également des modèles spéciaux à certains châteaux dont ils portent le nom ou l'écusson gravé à l'épaule.

La flûte dite "d'Alsace": Cette bouteille à la ligne fine et allongée, qui correspond au style d'expression de vins d'Alsace est typique. Elle comporte la gravure "Alsace" au fond et la plupart des vins de cette région sont embouteillés dans cette flûte.Elle a une contenance de 37,5 cl. pour la restauration et 75 cl. pour le marché français et l'exportation. La teinte verte dit "Champagne" est couramment utilisée. Un peu de verre blanc ou mi-blanc (incolore) est employé pour certains vins comme le Pinot noir .

La Provence et la Corse: La "flûte à corset" est utilisée par les vignerons pour la mise en bouteille dans l'aire de production. Sa capacité est de 75 cl et sa teinte principale est mi-blanc. La "Côtes de Provence", de forme très typique, est réservée au négoce. Sa capacité est de 75 cl. et la teinte la plus utilisée est le mi-blanc La Corse dispose de la bouteille "Corse" dont l'épaule est gravée de la fameuse "tête au bandeau".


Le Jura et la Savoie: Les bouteilles dans ces contrées sont d'un modèle standard. Il s'agit de la bourguignonne en 75 cl. et de la "Véronique", de type flûte, pour des vins blancs.
*Dans le Jura, il existe deux bouteilles :
- la "Jura" gravée au nom "Jura" ;
- la "Clavelin" qui est la bouteille du Château-Châlon à la forme trapue. Sa capacité est de 62 cl.


La Vallée de la Loire: C'est le royaume de la "bourguignonne" de 75 cl. et de couleur verte. Mais il existe également deux sortes de bouteilles tout à fait spécifique de la région :
- la "Muscadet" élégante et fine, elle porte le nom de l'appellation gravée au bas du fût. Elle est de teinte verte et existe en 37,5 et 75 cl.
- l' "Anjou" est lisse ou gravée aux armes des Ducs d'Anjou. Cette gravure authentifie les appellations Anjou.

Les Côtes du Rhône: Parmi les nombreux modèles standards de la région, il y a principalement la "bourguignonne", la "normande", la "hollandaise", la "Véronique". Mais sous l'impulsion du comité interprofessionnel, une bouteille représentative des vins des Côtes du Rhône est née. Il s'agit de le "rhodanienne" dont l'origine est indiquée par la gravure "Côtes du Rhône" placée à l'épaule. Sa teinte est feuille-morte.Il existe également la bouteille "Châteauneuf du Pape", frappée aux armes papales, qui est utilisée par les vignerons pour la mise en bouteilles dans l'aire de production.





Collection de "Clavelins" du Jura
bouteille 2

Les bouteilles

Il est impossible de parler du vin sans évoquer son inséparable compagne, la bouteille de verre.

Il a été reconnu par les historiens que la bouteille était utilisée depuis l'antiquité comme un objet de garniture.
La véritable rencontre du vin et de la bouteille en verre soufflé se fit aux environs de 1700 après J.C..

Cette rencontre fut favorisée par deux faits essentiels :

1) Par l'apparition en Angleterre de bouteilles en verre très épais, donc plus résistant ;
2) Par l'utilisation du liège pour boucher la bouteille et dont l'inventeur semble être dom Pérignon, qui par la même occasion "inventa" le champagne.

A partir de ce moment, la conservation du vin en bouteilles était assurée, ce qui permit la mise en bouteille,
la garde et le transport.

Pendant longtemps, la forme des bouteilles fut inspirée de l'époque gallo-romaine, une sphère aplatie ayant ainsi une bonne assise et un col relativement long pour une bonne prise en main.

Puis la forme évolue, elle s'allonge et devient cylindrique parce que :

1) le vin est de plus en plus conservé et vieilli en bouteilles et expédié.
2) l'embouteillage est de plus en plus important et nécessite d'avoir des formes qui se prêtent à la fois au vieillissement en pile, à l'embouteillage et au transport.

Durant le 19e siècle, certaines régions se personnalisent, créant des bouteilles représentatives de leur
terrain et de leur vin. C'est ainsi qu'apparaît la "bourguignonne", la "champenoise" ou la bouteille à vin d'Alsace.

Étant en région Bourgogne, je vous parlerai donc de la "bourguignonne"!

C'est la bouteille reine pour le grand Bourgogne qui s'étend du vignoble de Chablis aux portes de Lyon.
La teinte principale est dite "feuille morte". Tous les vins rouges, ainsi que beaucoup de grands vins blancs bourguignons, sont embouteillés dans cette bouteille dite "Bourguignonne" et possède cette teinte. On trouve aussi la teinte verte pour certains vins blancs secs. Les capacités principales utilisées sont des bouteilles de 75 cl., mais aussi des magnums de 1,5 l. et quelques bouteilles de 3 l. et plus.


Le format de 75 cl utilisé actuellement a été adopté en 1963.

Les bouteilles actuelles (leur noms et leurs contenances):


Mesure.........Contenance...............Type


Demi: 37,5 cl = Demi bouteille standard
Fillette: 37,5 cl =Petite bouteille typique du Val de Loire
Bouteille: 75 cl = Bouteille standard
Magnum: 1,5 l = Bouteille contenant 2 bouteilles de 75cl
Jéroboam: .3 l =Bouteille contenant 4 bouteilles de 75 cl
Réhoboam: 4,5 l =
Bouteille contenant 6 bouteilles de 75 cl
Mathusalem: 6 l = Bouteille contenant 8 bouteilles de 75 cl
Salmanazar: 9 l = Bouteille contenant 12 bouteilles de 75 cl
Balthazar: 12 l = Bouteille contenant 16 bouteilles de 75 cl
Nabuchodonosor: 15 l = Bouteille contenant 20 bouteilles de 75 cl
Melchior ou Salomon: 18 l = Bouteille contenant 24 bouteilles de 75 cl
Primato: 26l = Bouteille contenant presque 35 bouteilles de 75 cl

Et pour être tout à fait complet sur ce sujet (Sources : Les miscellanées culinaires de Mr Schott. Éditions Allia):


- Jéroboam : Jéroboam 1er (ca. 922-901 av. notre ère) fonda le royaume du Nord d'Israël après avoir été au service du roi Salomon. A la mort de celui-ci, il s'opposa à son héritier légitime, son fils Roboam, en dressant contre lui les tribus du Nord. Afin de détourner les pèlerins du temple de Jérusalem, il créa deux nouveaux sanctuaires à Béthel et Dan.

- Réhoboam : Roboam 1er, fils du roi Salomon. La dureté de son règne (ca. 922-915 av. notre ère) entraina le schisme du royaume d'Israël : Jéroboam 1er fit sécession pour fonder les royaume du Nord, Roboam continua de régner sur Juda.

- Mathusalem : le grand-père de Noé, qui vécut jusqu'à l'âge vénérable de 969 ans.

- Salmanazar : sans doute Salmanazar III, roi d'Assyrie (ca. 859-824 av. notre ère), qui s'appliqua à étendre l'influence assyrienne en Chaldée.

-Balthazar : L'un des trois rois mages ; il apporta à l'enfant Jésus, la myrrhe, symbole de mortalité.

- Nabuchodonosor : Nabuchodonosor II (630?-562 av. notre ère), roi de Babylone où il fit aménager les fameux jardins suspendus. Son règne marqua l'apogée de l'empire babylonien. Devenu fou, il fut réduit à manger de l'herbe comme un animal.

- Melchior : un autre des rois mages, qui offrit à l'enfant Jésus l'encens, symbole de la divinité.


 Les bouteilles

Carafe a décanter très originale

Originale et spectaculaire, de décanter 750 ml de vin, avec une telle carafe!
Ceci est l'œuvre d'un sculpteur et artisan du verre français, Étienne Meneau. Chaque pièce vaut plus de 2000 euros ! oupssss! mais si cela vous intéresse ça vaux le coup d'oeil quand même: Allez visiter son blog: " The stranges carafes" pour voir ses autres carafes.


Et aux points de vu du service, et du nettoyage ça doit être du sport! (-:



Vin du Jura le "Poulsard"


Vin du Jura le "Poulsard"
*consommer avec modération



Un cépage rouge du Jura

L´origine de ce nom est incertaine. Il pourrait cependant venir du mot local plousse, ou prunelle, dont les fruits ressemblent à s´y méprendre avec ceux de ce cépage, typiquement jurassien.

Ce cépage se plaît particulièrement sur les terres fortes de marnes ou d´argiles du Trias et du Lias.

Il est non seulement sensible aux gelées tardives, mais aussi à la coulure, et autres trop grandes chaleurs de l´été. C´est donc un cépage capricieux dont les récoltes peuvent varier profondément.

Le vin est d´une robe rouge peu soutenue, qui en vieillissant vire aux teintes pelure d´oignon. C´est un vin d´une grande finesse aromatique, au goût fruité (petits fruits rouges: groseille, fraise ou framboise), sous-bois, fumée. Il peut se conserver quatre à huit ans.

Servez le plutôt frais, et il accompagnera avec bonheur vos entrées, viandes rouges, volailles, ou fromages.

Sur la route touristique des vins du Jura "clik"

jeudi 5 mars 2009

Rechauffement: la moitie des batraciens disparaitront d'ici 2050


 Rechauffement: la moitie des batraciens disparaitront d'ici 2050
Il existe plus de 80 espèces de batraciens en Europe, une large proportion d'entre elles étant réparties sur le pourtour méditerranéen. Ces espèces pourraient se retrouver isolées sur des îles ou des péninsules, leur habitat se modifiant sous l'impact du réchauffement de la planète, selon un rapport de la ZSL publié jeudi.

"La menace numéro un a été et sera la perte d'habitat, et il y a aussi des menaces dues à la pollution et à l'introduction de nouvelles espèces", a rapporté Trent Garner, membre de la ZSL, lors d'une conférence au zoo de Londres.

"Des preuves apparaissent maintenant que le changement climatique a, ou aura, un fort impact, alors qu'il y a aussi un problème avec les maladies infectieuses", a-t-il ajouté.

A titre d'exemple, Trent Garner a remarqué que le crapaud commun, l'un des plus répandus en Europe, était de plus en plus menacé dans le sud de l'Angleterre par les hivers doux, qui affectent son métabolisme pendant l'hibernation.

Avec des hivers moins froids, il puise plus de réserves de son organisme et ressort de sa période d'hibernation en piètre condition, a-t-il expliqué.

Zones humides


Zones humides
Mal connues, mal gérées, les zones humides disparaissent peu à peu de nos paysages. Pourtant, tourbières et marais, sont primordiaux pour notre environnement.
Le cycle de certaines espèces comprend la traversée de zone humides diverses, lieu de passage des poissons, se reproduisant loin de leur habitat coutumier. Ainsi le drainage des prairies humides ou la mise en culture à t-il eu de terribles effets sur les populations de brochets qui abandonnent la rivière une fois l'an pour pondre dans ces terres inondées, riches en plancton et larves d'insectes.
Les zones humides servent aussi de relais aux oiseaux migrateurs. En France 50% des espèces d'oiseaux en dépendent. La faune et la flore locale, parfois spécifiques à ces territoires, s'alimentent grâce à l'opulente biomasse qui s'y développe: un hectare de marrais peut produire cinquante tonnes de matière organique par an.

Par ailleurs, les zones humides assurent deux autres fonctions écologiques vitale: la régulation et l'assainissement des eaux.
Gigantesques éponges, elles absorbent en périodes de pluie, les trop pleins qu'elles restituent aux rivières en temps de sécheresse. A ce titre, leur destruction amplifient ou provoque les risques naturels; sans elles, les précipitions non-retenues dévalent les terrains en lessivant leur sol, entrainant les polluants, érodant les berges des rivières et des ruisseaux, inondant les vallée et les villes!
Au cours des années 70, devant les changements profonds des techniques agricoles, les zones humides disparaisse: on estime à 10 000 hectares en France. Ainsi que40 000 hectares de forêts inondables du bord du Rhin; il ne reste plus aujourd'hui que 8 500 hectares, dont 400 seulement inondables.


Pôle-relais Tourbières "ici"

LE CELLIER AUX MOINES


LE CELLIER AUX MOINES
Dès le 14ème siècle les vins de Givry étaient particulièrement recherchés et on aimait à les offrir aux étrangers de marque: tantôt c'est la Duchesse de Bourgogne qui reçoit CharleVI en son château de Germolles, tantôt c'est la ville de Châlon qui désire faire un cadeau royal a LouisXII traversant la province. Les avocats de Châlon se réunissant pour leur banquet annuel de la St Yves se "régalent splendidement de ce vin généreux".
Ces vins étaient traites sur pied d'égalité avec ceux de la Côte-d'Or, une ordonnance de Philippe de Valois porte qu'en 1349 le tonel de vin de Givry paiera six sol d'entrée a Paris " tandis que ceux de la Loire n 'en payaient que deux". En fin Courtépée, savant historien bourguignon après avoir déclaré que ces vins sont les meilleurs du Châlonnais ajoute qu'Henri IV en faisait son ordinaire et les exempta des droits d'entrée qu'on rétablit d'ailleur bientôt, " parce qu'on en faisait plus rentrer à Paris qu'on en pouvait produire".
En 1822, Julien, œnologue et ampélographe disait dans sa topographie de tous les vignobles connus : "Givry a des crus privilégiés qui fournissent des vins supérieurs à ceux des premières cuvées de Mercurey"; Il cite plus particulièrement le Cellier aux Moines.
Au dessus de la petite ville de Givry, le Cellier aux Moines est au faîte d'une éminence rocheuse qui se détache comme un promontoire en avant de la côte; C'est un des plus beaux sites de la région; Vers l'est il domine la vaste plaine de la Saône limitée au loin par la chaine du Jura, vers le sud il regarde la région pittoresque et accidentée du Mâconnais et du Beaujolais.
C'est sur le versant sud, aux pentes plus douces que s'étagent les vignes qui furent sa raison d'être. Car le Cellier aux Moines est un vendangeoir et son histoire est déjà longue.
Par la suite de donations et d'achats, les religieux de l'abbaye de La Ferté s'étaient fait à Givry, dans la première moitié du 12ème siècle un important domaine, un clos, que l'on trouve constitué dès 1258. Un cellier y fut construit en 1298.
Le cols des Moines contenait environ 300 ouvrées en 1488. Le Cellier fut de bonne heures confié à des recteurs dont quelques un sont connus, notamment le fère Jean en 1298 et Gilles de Buxy en1376.
Mais la veille des confiscation révolutionnaires le 26 février 1791 les Moine de La Ferté crurent prudent de vendre leur bien à Jean-Claude Martin. Au cours d'une longue période les bâtiments ont été plusieurs fois remaniés et cependant on peut encore y admirer de très beaux restes du passé: ancien portail terminé par un pilier rond contemporain de ceux de la célèbre abbaye de Tournus, une charpente du moyen-âge fort bien conservée et surtout un magnifique pressoir massif portant la date de 1739, à l'entrée de la cave dont la porte en chêne date de bien des siècles; Cet ensemble est dominé par un petit bois au-dessus duquel se profile la silhouette archaïque d'un moulin à vent.
Dans ce cadre ancien, le vignoble du Cellier aux Moines, produit un vin qui a conservé toutes ses qualités de jadis. Dès la promulgation de la loi sur les appellations d'origines, il a été classé et se trouve régulièrement primé à des concours régionaux. Tiré uniquement du Pinot noir, le grand plant de la Bourgogne, c'est un vin de
propriétaire, sans mélange, honnête et de grande classe; produit en petite quantité il ne peut faire l'objet d'un publicité tapageuse, il reste un vin de connaisseurs.

Coquin Givry rouge


Coquin Givry rouge
La table est belle
Magnifique gibier
Des pâtes fraîches
Tomber dans le raffinement
Je te dévorerai...


*consommer avec modération

Envoutant Givry blanc


Envoutant Givry blanc
Dire "Je t'aime" en trinquant
Ne pas se quitter des yeux...
Quenelles de truites sur feuilles d'épinards
Promesses...

*consommer avec modération

Chaleureux Bourgogne rouge


Chaleureux Bourgogne rouge
Ce soir on s' ensorcèle
Rôti de bœuf et camembert
On s'embrasse maintenant,
Après...
Le sort est jeté...

*consommer avec modération

Givry - un peu d'histoire -


Givry
Givry: origine latine, Gabrius, dérivé du nom commun celtique Gabaros: la chèvre.

La localité de Givry est habitée depuis la préhistoire, mais a prit toute son importance au temps Gallo-Romain.

Elle possède le plus ancien registre d'état civile de France (de 1336 à 1348), découvert en 1885 dans un lourd coffre de chêne (coffre exposé en mairie); il se présent comme un livre relié pleine peau de 26 cm de haut et de 11 cm de large, composé de 10 cahiers de papier et 84 feuillets; rédigé en langue latine médiévale par les Curés et Vicaires successifs entre 1303 et 1357, c'est d'abord un livre de comptes comprenant 3 parties: la première les comptes et redevances perçues par le Curé de Givry en 1336; le deuxième, cencier de la cure de Givry établi en 1303; le troisième, a partir du feuillet 43 renferment des listes de mariages et de décès de Paques 1336 à novembre 1348, il constitue alors véritablement un "état civile" avant la lettre.
Durant quatre mois de juillet a octobre 1348: 592 personnes furent inhumées a Givry, soit environ une personne sur trois! LA PESTE NOIRE apportée d'Orient par les vaisseaux Génois et remontant su Sud vers le Nord, est à l'origine de ce cataclysme démographique qui s'étendit à toute l'Europe...

Givry a tiré ses richesses de trois productions du sol: de sa forêt, qui est la plus grande du département (1000 hectares), de sa plaine a blé et surtout de son vignoble, produisant des vins célèbres depuis des millénaires. C'est ces différents éléments de richesse qui ont inspirés la réalisation de son blason<>. Les couleurs de Givry sont le jaune et le bleu de France.
La commune bénéficie de trois hameaux, Poncey, Cortianbles et Russilly, plus spécialement consacrés à la culture de la vigne.
La ville de Givry jouit d'un long passé historique, auquel furent mêlés plusieurs rois de France, en particulier CharlesVI et HenriIV.
Ville fortifiée, les remparts sont encore apparents près de la Tour à horloge. Elle possède trois églises, celle du bourg (18èm siècles œuvre d'Emiland Gauthey), celle de Poncey et celle de Russilly, ainsi qu'une magnifique chapelle a Cortianbles (11èm siècle). Elle est dotée de cinq monuments classés (église du bourg, tour à l'horloge, halle rondes et fontaines); elle possède également plusieurs lavoirs magnifiques et en bon état.
Dès le début du 13èm siècle, la cité de Givry enfermée derrière des remparts, flanqués de huit grosses tours, avec de profonds fossés autour de l'enceinte fortifiée; On pénétrait dans la bourgade par quatre portes situées à peut près au quatre points cardinaux.
Givry et plusieurs localités formaient la Châtellenie de Châlon, qui appartenait aux premiers Ducs de Bourgognes. Inféodée à des dynasties locales, la seigneurie comportait des biens fonciés importants, mais aussi des droits très étendus et intéressants pour les seigneurs.

Givry (71)


Les vendanges se rêve l'été...
ici les années se compte en lunes
et baignent dans le vin...

Givry (71)

Les vins de Givry


Présentation : Ce village, AOC depuis 1946, propose essentiellement des vins rouges, marqués par leur terroir. L'aire de production couvre 219 hectares, dont ]98 en premier cru. La plupart des vignes sont exposées est, sud-est et sud, sur des sols bruns calcaires ou calciques. Les prix sont abordables.

Localisation: Givry, Dracy-le-fort, Jambles.

Climats (lieux-dits) de l'appellation Givry: Les appellations Givry et Givry Premier Cru peuvent être suivies ou non du nom du lieu-dit d'origine du vin.

Climats classés en Premier Cru:

A Vigne Rouge
Cellier aux Moines
Clos Charlé
Clos du Cras Long
Clos du Vernoy
Clos Jus
Clos Marceaux
Clos Marole
Clos Saint-Paul
Clos Saint-Pierre
Clos Salomon
Crauzot
En Choue
En Cras Long
Gautiers
La Baraude
La Grande Berge
La Plante
Le Paradis
Le Petit Prétan
Le Vigron
Les Bois Chevaux
Les Bois
Les Grandes Vignes
Les Grands Prétans
Petit Marole
Servoisine

Le vin
L'appellation Givry produit du vin rouge et du vin blanc.

Cépages:
-Vin Givry rouge: Pinot noir
-Vin Givry blanc: Chardonnay

Production de l'appellation Givry/an :
-Vin Givry rouge: 10 190 hl
(4 595 hl en premier cru
-Givry blanc:2 085 hl
(470 hl en premier cru)


Dégustation du vin
Arômes:
-Vin Givry rouge: Violette, fraise, mûre, réglisse, épices
-Vin Givry blanc: Miel, citron, tilleul, fruits secs

Température de service:
-Vin Givry rouge: 15°
-Vin Givry blanc: 11 à 13°

Garde:
-Vin Givry rouge: 8 ans
-Vin Givry blanc: 5 ans et +


Accords mets/vin:
-Vin Givry rouge:Viandes rouges, volaille, pâtés, tourtes, terrines, fromages à pâte douce
-Vin Givry blanc: Poissons, viandes blanches, fromages à pâte pressée



mardi 3 mars 2009

Abeilles en danger


Abeilles en danger
Les abeilles sont actuellement en danger : des publications sont parues et un faible écho médiatique ont fait état d'une disparition inquiétante des populations d'abeilles partout dans le monde.
Le phénomène actuel est nouveau dans le fait que celui-ci est brutal et relativement récent. Ce n'est pas un phénomène anodin puisque tous les pollinisateurs dont les abeilles font partie, concourent à l'équilibre écologique de la planète. Elles contribuent à la fructification des plantes, et en particulier un nombre très important qui nourrissent l'humanité.
Sans les abeilles, la diversité existante des plantes chutera et mettra en danger la variété alimentaire de l'homme.


Des abeilles et des hommes

Cet insecte: l'abeille.

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Protégeons les insectes!!!

Protégeons les insectes!!!

Si l'on dressait l'arbre généalogique des être vivants, il faudrait dessiner une grande sphère pour les insectes, qui représente 90% de tous les animaux en nombre d'espèces, une toute petite sphère pur les mammifères et enfin, une minuscule pour les êtres humains. La Terre est vraiment la planète des insectes, lesquels sont généralement méprisés ou mal aimés. Parmi eux, les papillons jouissent d'une exceptionnelle sympathie, qu'il doivent à leur beauté et leurs couleurs.


-En Europe 84% des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source Institut National de la Recherche Agronomique


* A savoir!: les abeilles ni aucun autre insecte ne pollinisent la vigne, elle est auto-féconde.



Le temps des sarments encore...


Le temps des sarments encore...
Brûlage des sarments au "breûlo"

Le temps des sarments...


Le temps des sarments...
Sarments alignés pour broyage